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La chute

UNE VIE D'OR

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Nathan se tenait sur le toit, la brise froide effleurant son visage, les lumières de la ville s'étendant à perte de vue sous lui. Il regardait Paris, sans vraiment la voir. Ses pensées tourbillonnaient dans une spirale de culpabilité et de regrets. La fin de tout, et pourtant, ça ne suffisait pas. Il se sentait comme un poids mort dans cette ville qui ne voulait plus de lui. Autour de lui, l'effervescence de la ville semblait continuer sans lui, comme un train qu'il aurait manqué à jamais. Un rire lointain, des conversations enflammées, des regards complices. Tout cela n’avait plus de place pour lui.


Son cœur meurtrit, il ne bougeait pas, il restait là, figé.

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Du haut de ce toit il ce mit à penser beaucoup de souvenir, de remord et de regret refond surface. Quand j’étais gamin, je grimpais souvent sur les toits des immeubles, du moins en hauteur avec mon cousin pour regarder les étoiles. On rêvait de voyages, d’aventures, de liberté. Aujourd’hui encore, j’aime cette sensation de hauteur. C’est apaisant, comme si plus rien ne pouvait m’atteindre.

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Le souvenir du visage de son père revenait sans cesse, comme une cloche qui résonnait dans un vide. Un visage marqué par des années d’errance, de colère déversée sans fin.

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"T'es qu'un fainéant, Nathan ! Je ne sais plus quoi faire avec toi ! Et arrête de pleurer sinon je t'en remet une !"
Ces mots, prononcés dans un éclat de rage, résonnaient encore dans sa tête, même après tout ce temps. Son père, ce père qu'il aimait mais ne comprenait plus, lui avait toujours dit qu'il était le fils d'un homme qui avait construit sa vie avec ses mains, malgré ses défauts, malgré le manque de diplôme, divers boulots et malgré sa colère. Mais Nathan, chaque jour, se retrouvait face à une colère qu'il ne pouvait pas apaiser. Ce n’était pas de la colère ordinaire. C’était une rage qui surgissait sans raison, qui détruisait tout sur son passage. Cette colère qu’il n'arrivait pas à contrôler à cause des médicaments qu'il prenait, une médication qui, bien qu’indispensable, le rendait presque méconnaissable parfois. Nathan savait que son père n’était pas mauvais. Il savait que ses erreurs étaient dues à une souffrance cachée, à un mal-être qu’il refusait de reconnaître. Mais le poids de ses actes, ces moments où la rage de son père l'avait frappé, avait forgé une cicatrice invisible dans son cœur. Une cicatrice qui refusait de guérir.

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Il se souvint des soirs où, après être renté, son père cherchait à jouer son « rôle de père », en criant à la moindre remarque et en frappant à la moindre réflexion. Ces gestes avaient eu la douceur d’un buffle, mais Nathan n’avait jamais su s'ils étaient normal de la part d'un père. Ce qu'il savait, c'était que cette relation n'avait pas été facile. Son père n'avait pas su lui apprendre à gérer ses émotions, à contrôler sa colère. « Un homme ça ne pleure pas, ce sont les bébé qui pleure » Qu'il disait. C'était le silence qui avait pris le relais.

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Les factures s’empilaient à la maison, et malgré les promesses de son père de tout arranger, les déménagements et l'arrêt de certaines mauvaises habitudes. Nathan était trop jeune pour tout comprendre, mais il voyait son père toujours plus fatigué, ses yeux cernés, et sa voix moins assurée. "Mon père travail dur, c'est ça le rôle d'un papa" Se disait-il souvent, mais Nathan n’était pas dupe. Le poids de ces situations malgré quelques amélioration quelques années plus tard à écraser leur quotidien, et la famille, rongée par les difficultés financières, commençait à se fissurer. Mais nous n'avons jamais manqué de nourriture. Des dîners à base de pâtes, des restes d’un autre temps. Mais même dans ce manque, il y avait des éclats de lumière.

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Lors de sont dernier déménagement Nathan avait eu n meilleur ami, Damien. Il était toujours là l'un pour l'autre, pour partager une pizza ou juste traîner sans but. "On s’en sortira, frère, t’inquiète." Ils eurent fais les 400 coups, toujours fourré ensemble au point que même si ils ne se ressemblaient pas du tout physiquement les professeurs pouvaient les confondre. Damien, avec son sourire rassurant, était toujours là, et pour Nathan, ces instants de simplicité étaient une bouffée d’air frais dans cette tempête.

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En plus de Damien, il fit la connaissance de Melissa, cette lumière dans un monde obscur. Elle n'était pas parfaite, loin de là, mais elle représentait un semblant de normalité pour lui. Quand il la voyait, il oubliait un instant ses peines, et les rires qu’ils partageaient étaient comme un filtre doux sur leur réalité. Il se souvint de cette première rencontre, au lycée, elle qui pour lui était une jeune femme incroyable. Son sourire, son rire cristallin, avaient effacé une partie de son désespoir. Ils eut finis lors d'une fête chez Damien par réussir à lui parler, après un échange de regard. Ce fut le début d'un amour naissant, un amour fort qui les a lié l'un à l'autre. Mais même avec elle, l’ombre de son père, de ses dettes et de sa propre colère était toujours là, insidieuse. Il avait voulu lui offrir plus, être celui qu’elle attendait. Il y réfléchissait jour après jour car elle était devenu sa raison et sa vie, il travaillait pour son propre futur mais pour le leur.

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Malheureusement Nathan étaient aussi endetté à la banque. Il eu acheté une voiture à crédit 17000 euros qui grâce à son travail pouvait ce le permettre mais peu de temps après il eut un accident avec, une personne à contre sens lui fonça dessus et s'enfuit en courant le laissant avec un prêt à remboursé d'une voiture cassée. Plusieurs moi après les réparations, son père à recontacté Nathan essayant de ce faire pardonner du moins c'est ce que Nathan espérait. Était ce quand même sincère ?

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Son père lui a annoncé qu'il serait fiché à la banque de France et qu'il avait besoin d'argent et par naïveté ou gentillesse il a vendu la voiture et a donné les sous à son père. Maintenant c'est Nathan qui fut endetté et sans nouvel de son père évidemment n'étant pas un extravertis Nathan pris sur lui essayant de gérer le problème seul et continuant à essayer de joindre les deux bouts en plus de faire plaisir à sa dulcinée. Il est arrivé une fois qu'ils en discutent autour d'un café.
 

Melissa le regarde, désemparée, puis brise le silence.

Melissa : "Tu sais, Nathan... En ce moment je me sent seule avec tout ça.''

Nathan (sans la regarder) : "Je ne veux pas te blesser, Melissa. Tu sais que je ne suis pas très... expressif et tu es au courant d'une bonne partie de ce qui ce passe.

Melissa (baissant les yeux) : "Mais moi, j’ai besoin de plus. Plus de toi, plus de... de mots. Je me sens... invisible =, je sent qu'il y a bien plus qu'une mauvaise entente entre ton père et toi. Et j'ai vraiment pas aimé quand tu m'as pas tout dis pour la voiture.

Nathan (visiblement mal à l'aise) : "Je... je ne sais pas comment faire. Je suis désolé, je veux sincèrement tout faire pour que tout aille mieux pour nous.

Melissa (larmes aux yeux, mais essayant de garder son calme) : "Je sais. Mais ça me fait me poser des questions. Pourquoi je me sens à ce point éloignée de toi ?".

Nathan : "Je suis désolé, Melissa. Mais s'il te plait j'ai toujours éssayé d'être là physiquement, et de t’écouter et de t'aider quand je le pouvais, je sais que mes histoires nous pose beaucoup de problème à tout les deux. Je t’en prie, ne me laisse pas tout perdre."

Melissa reste là, sans bouger, ne sachant pas quoi répondre, mais il y a une lueur de compréhension dans ses yeux. Elle s’avance, l'embrasse et puis s'en va.

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Melissa du partir pour le travail. Elle travail dans l'inspection des entreprises et doit donc faire des déplacements pour le boulot. Et comme habituellement chaque soir hors de la maison il le passe ensemble au téléphone. Lors de notre appel ce soir là, ce fut comme à chaque fois un déluge d’amour et de mots qui touchent nos cœurs, me rappelant à quel point j’ai de la chance de l’avoir dans ma vie. J’écoute passionnément toutes ses histoires : sa pote et sa vie sentimentale désastreuse, les deux longues heures de routes quelle avait fait, son supérieur qui lui fait faire des heures sup’ parce qu’elle est nouvelle, sa fatigue avec les journées d'inspections et les prises de têtes avec les entreprises. Elle est forte, ma petite Mélissa. Puis, elle finit fatiguée et me souhaite une bonne nuit avant de raccrocher.


Ce soir là, Nathan était chez Damien, en train de jouer aux jeux vidéo. Le bruit des boutons, le défilement constant sur l’écran, c'était la seule façon qu'il avait de s'évader. Mais Damien, en plein milieu d'une partie, s’arrêta soudainement, au son du téléphone, il vit un message de Mélissa et donna donc le téléphone à Nathan.


"T'as vu ce message ?"


Nathan leva la tête, un instant dérouté, mais comprit aussitôt que ce n’était pas un message ordinaire et que le téléphone dans ses mains, n'était pas le siens. Il s’agissait du téléphone de Damien. Il se leva brusquement, sentant une nausée l’envahir.


"C’est quoi ce délire ? Pourquoi elle t'a écrit, t'es occupée petit cœur ?''

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Les mots étaient là, sur l’écran de Damien, sans qu’il puisse les effacer. Il n’avait pas besoin de comprendre pour voir que c’était la fin. Une trahison dans toute sa splendeur. "Je suis désolée Frérot. Je sais pas quoi te dire et je n’ai pas envie de t’enfoncer encore plus."

Le monde autour de lui s’effondra. La colère monta en lui comme une vague gigantesque. Ses mains tremblaient, il sentait sa gorge se nouer, ses poings se serrer.

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Et là, la colère explosa.

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Nathan se tenait là, face à l’écran de son téléphone, une boule de frustration et de confusion dans la gorge. Il avait l’impression que le temps s’était arrêté. Le message de Mélissa était là, lumineux, et pourtant, il ne le comprenait pas. Il avait toujours cru que, malgré tout, il y avait une forme de complicité entre eux, une compréhension tacite que rien ne briserait. Mais maintenant, c’était comme une morsure dans son cœur, un rappel brutal que les choses ne sont plus ce qu’elles étaient.

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Le moment où Damien lui avait tendu le téléphone, en voyant un message de Mélissa, semblait anodin au début. Comme un geste normal. Mais Nathan savait que ce n’était pas juste ça. Ce n’était pas juste un message. C’était une erreur, une gaffe dans un équilibre fragile qu’il n’arrivait plus à saisir.

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“Tiens, c’est pour toi,” avait dit Damien, sans réfléchir, comme s’il n’y avait pas de différence entre Nathan et lui quand il s’agissait de Mélissa. C’était ce qu’ils étaient, non ? Trois amis inséparables. Mais maintenant… c’était différent.

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Nathan avait pris le téléphone, un malaise s’infiltrant en lui. Le cœur battant la chamade, il avait jeté un coup d'œil au message, son estomac se retournant. Mélissa, dans ce message, semblait en colère, et ses mots coupaient l’air comme une lame. Ce n’était pas la première fois qu’elle exprimait des frustrations de cette façon, mais ce qui le perturbait le plus, c’était cette distance qu’il sentait entre eux, comme si elle ne le considérait plus de la même manière.

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Il avait voulu ignorer cette impression, se concentrer sur les mots. Mais ce fut une erreur. Ses pensées, tissées d’envie et de regret, s’étaient précipitées.

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Le téléphone glissa de ses mains, tombant sur la table avec un bruit sourd. Il se leva brusquement, ses poings serrés. Ce n’était plus qu’une question de temps avant que la colère éclate.

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Il a voulu se rapprocher de moi. Soudain tout en moi s'arrêta.

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Il avait posé sa main sur mon épaule. Un coup de nerfs. Un geste. Un bruit sourd. J’ai frappé.

De toutes mes forces, mon poing a rencontré sa mâchoire et il s’est écroulé.

Les deux liens qui me soutenaient se sont rompu d'eux même. Le voyant à terre je suis partis et j'ai marché dans l'ombre de la lune jusque chez moi.

 

Mélissa, elle, se trouvait à des kilomètres de ce tumulte intérieur. 

 

Dans l’obscurité de mon appartement, j’étais recroquevillé, brisé, silencieux.

Assis dans le noir, je fixe le vide. Mon appartement semble si silencieux, si étranger. Comme si je n’y avais jamais vraiment vécu. La lumière du réverbère filtre à travers les volets à moitié fermés, dessinant des ombres sur les murs. Je ne sais pas combien de temps s’est écoulé.

Tout ça ne peut pas être réel.

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Ce que j’ai vu… c’était un cauchemar. Oui. Un simple cauchemar. Un de ceux où l’on se réveille en sueur, le cœur battant à tout rompre, avant de réaliser que tout va bien. Que tout est normal.

Elle ne m’a pas trahi. Lui non plus. Ils ne pourraient pas. C’est impossible. Ils sont tout ce que j’ai. Ils sont ma famille, mon refuge. Jamais ils n’auraient fait ça.

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Je ferme les yeux et inspire profondément. Dans quelques minutes, mon téléphone va vibrer. Elle va m’appeler en riant, me demandant pourquoi je ne suis pas encore rentré. Lui, il va m’envoyer un message pour qu’on se rejoigne comme d’habitude.

Tout ça va disparaître.

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Sauf que le téléphone ne vibre pas.

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Il reste là, face à moi, écran noir, aussi inerte que je me sens à l’intérieur.

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Je veux y croire. Je veux me convaincre que je délire, que la fatigue me joue des tours. Mais une odeur me frappe soudainement.

Son parfum.

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Je l’ai sur moi. Sur mes vêtements. Il me rappelle tout. L’endroit. La scène. Leur trahison.

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Et d’un coup, tout s’écroule. Une vague de douleur m’envahit, plus forte que tout ce que j’ai ressenti jusqu’ici. Je suffoque. Mon corps me trahit, mes mains tremblent, mon souffle se brise. Je serre la mâchoire pour ne pas hurler. Mais c’est trop tard.

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Un cri déchire le silence. Mon cri. Et je comprends.

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Ce n’était pas un cauchemar.


 

À quoi bon retourner travailler si je n’ai plus de raison ? À quoi bon parler à mon père si je n’ai aucune raison ? À quoi bon parler à Damien si ce n’est plus mon meilleur pote ? À quoi bon répondre à Mélissa si ce n’est plus ma copine ? À quoi bon manger si je n’ai plus rien dans le frigo ? À quoi bon payer si je n’ai plus d’argent ? À quoi bon boire de l’eau ou respirer si je n’ai plus de raison de vivre ?

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À quoi bon ?

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Je ne sais pas quelle heure il est. Mais le manque de lumière filtrant à travers le volet m’indique qu’il fait nuit. Une envie me vint. Sans même réfléchir, mes jambes m'ont porté vers la sortie. L'air glacial de la cage d'escalier m'a happé, mais je n'ai pas rebroussé chemin. Un pas après l'autre. Toujours plus haut.

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Chaque pas était lourd. Le froid s’insinuait dans ma peau, engourdissant mes muscles, mais je continuais à avancer. Ma respiration se fit plus lente, plus pesante. Les marches grinçaient sous mon poids, brisant le silence oppressant qui m’entourait. Mes doigts effleurèrent la rampe glacée, mon corps avançait mécaniquement, sans hâte, sans hésitation. Un pas après l’autre, sans réfléchir.

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Je monte sur le toit, le vent fouettant mon visage. Mon cœur tambourine dans ma poitrine, mais il n’y a plus d’hésitation. Plus de doutes. J’ai perdu mon amour. Mon amitié. Ma confiance en tout.

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Mes mains sont moites alors que je me tiens au bord. Loin en bas, les lumières de la ville scintillent, indifférentes. Personne ne sait que je suis là. Personne ne viendra.

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Je ferme les yeux.

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Un dernier souvenir s’impose à moi. Mon cousin et moi toujours dans les hauteurs, la liberté.

Un rire d’enfant résonne dans ma tête. Le mien, bien trop lointain. Un instant d’innocence perdu dans le chaos de ma vie.

Je me tiens là, à la frontière du vide, mes yeux fixés sur le monde qui semble s’éloigner à chaque respiration. Tout paraît si simple. Un pas en avant, un seul, et je pourrais m’échapper de cette douleur, de cette confusion qui me ronge.

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Le vent me frappe, me glacent les os. C’est tout ce que je ressens, cette froideur qui me traverse. Et puis, dans ce silence, un bruit de pas, léger mais certain. Un pas lourd, pourtant rempli de cette urgence qu’on sent quand tout est sur le point de basculer.

Je sursaute. Mon cœur rate un battement. Je me retourne, comme poussé par un instinct. L’air autour de moi se fige, tout comme mes pensées.

Et je vois…

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Quelqu’un que je n’attendais pas.

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Une silhouette émerge de l’ombre, presque irréelle. Mon regard se fixe sur elle, une vision du passé qui me frappe comme un coup de poing. C’est elle, je le sais. Je reconnais cette silhouette, ces traits, ce regard. Et pourtant… ça ne peut pas être elle. Elle n'est pas ici, elle est à son hôtel.

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Elle est là, devant moi, une apparition à la lisière du souvenir et de la réalité. Une silhouette fragile, presque irréelle, émergeant des ténèbres.

Je ne comprends pas.

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Tout en moi s’effondre alors que je la fixe, à la frontière de l’acceptation et du déni. J’aurais dû me préparer à ce moment. Mais je suis trop faible. Le cœur battant dans ma poitrine, je serre les poings. Est-ce que ce moment est réel, ou est-ce juste un mirage nourri par ma propre douleur ?

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Elle avance vers moi, ses yeux cherchant les miens. Leurs éclats me frappent. Une expression que je ne peux décrire, mais qui me brûle.

Tout s’arrête.

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Et dans ce silence lourd, je sens l’angoisse, le poids de mes erreurs, la culpabilité qui me ronge depuis trop longtemps. Elle est là. Elle m’a trouvé. Mais qu’est-ce qu’elle fait ici ? Pourquoi maintenant ?

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Elle s’approche, frêle mais déterminée. Et là, je la vois clairement, enfin. Mélissa. Mais…Elle ouvre la bouche. Je m’attends à une accusation, à une réponse. Mais non. Elle murmure un mot, un simple mot. “Désolé.”

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Je veux hurler, tout sortir, tout dire, mais rien ne sort. Juste des larmes qui brûlent, qui m’aveuglent. L’orgueil, la honte, l’amertume. Tout se mêle dans mon cœur comme un torrent que je ne peux contenir. Je m’effondre sous le poids de la vérité.

Ma décision se confirme.

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Je murmure quelque chose. Un merci, peut-être. Un adieu, sûrement.
Elle hurle.

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Le vent s'engouffre dans mon dos alors que je lève le pied.

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J’ai toujours aimé la nuit. Les lumières de la ville me donnent l’impression d’être ailleurs, dans un monde où tout est possible. Mais ce soir, elles semblent lointaines, floues. Il fait froid. Et sombre.

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Je veux dormir.

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Est-ce cela, la liberté ?

Merci ! Message envoyé.

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