Episode 5: Dressage
Au réveil, Julia dort toujours confortablement sous sa couette blanche en plumes de Woods, un oiseau avec les plumes très douces. Il vit dans les plaines vertes et se refait un nouvel habit de plumes à chaque été. Il suffit d’être là pendant son changement de plumes et de les récupérer. Béograd est réputée pour sa récolte abondante et sa vente des meilleures couvertures d’hiver de qualité. Je me lève pour préparer toutes les affaires pour le départ de tout-à-l’heure. Quand j’eu fini de travailler, j’allais réveiller Julia, mais en regardant son doux visage je vis ses yeux ouverts.
Moi : Pour une esclave, rester au lit et fainéantiser pendant que son maître prépare les bagages c’est peu commun.
Elle se lève.
Julia : Je suis une princesse.
Moi : Oui une princesse esclave, aller debout.
Julia : Mais il fait froid.
Moi : Écoutes, je pars manger en bas et je pars avec les bagages à ma mission si tu viens pas tant pis pour toi.
Julia : Méchant, boude-t-elle, et se mit ensuite à se préparer.
Je pose les affaires sur une zone de téléportation puis descends voir le chef du village qui mangeait à la table du restaurant.
Moi : Bonjour Philipe.
Philipe : Bonjour jeune homme, au fait quel est ton nom ?
Moi : Je m’appelle Kureto
Philipe : Nous partons après manger.
Julia arriva en bas à table.
Philipe : Qui est-ce ?
Julia : Je suis une P…
Moi : Petite sœur, aha oui une petite sœur
Philipe : Ah d’accord ce n’est pas dangereux de l’amener?
Moi : Nos parents sont morts donc je suis le seul à pouvoir veiller sur elle.
Philipe : Je vois, petite fille tu n’as pas peur des monstres ?
Julia : Je m’appelle Julia.
Philipe : Tu as quel âge ?
Julia : 14 ans…
Elle met un temps de pause comme si elle réfléchissait et se mit à rougir puis me regarda.
Julia : Grand frère, je peux manger s’il-te-plaît ?
Moi : Oui bien sûr, regarde Cilissia t’amène ton repas.
Julia : Merci Mademoiselle.
Je m’attendais pas à ce qu’elle m’appelle grand frère aha, elle était tellement rouge des joues. On aurait pu la confondre avec une tomate-cerise, c’était mignon. Après manger, nous sommes allés à la carriole de Philipe. Je pose une deuxième plaque de téléportation en posant ma main dans la soute à bagages, et nos bagages apparûrent d’un coup.
Philipe : Pratique.
Moi : ça c’est sûr.
On commence notre route jusqu’à Metsio. En s’approchant du village je vois les Aliseytes voler au-dessus.
Philipe : Oh non les revoilà !
Moi : Je m’en occupe.
DETECTION DE ZONE!!
Il y en a 4: 1 en l’air, 1 dans le village et 2 autour cachés dans la forêt. La carriole arrive à grand galop au village.
Moi : JULIA RESTE DANS LA CHARIOLE!!
Julia : Je ne comptais pas sortir!
Je descends et vois un des Aliseytes qui me remarquent. Je sortis ma lame de mon dos, il arriva vers moi à tout allure. Il descend en plongeant vers moi, puis rafla le sol en volant à toute vitesse dans ma direction, la bouche ouverte. Le voyant assez proche, je sautes et lui mis un grand coup de lame sur le crâne. Il s’écrasa sur 500m avant de s’arrêter au sol.
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Philipe : Votre lame est-elle émoussée ?! Elle ne lui a fait aucune blessure !
Moi : Non c’est fait exprès. Vous m’autorisez à en faire ce que je veux ?
Philipe : Euh… Tant que vous m’en débarrassez oui.
Moi : D’accord alors regardez.
Je rejoins la jeune Aliseyte qui criait pour dire à ses amis de s’en aller. Ainsi font-ils, mais ils reviendront.
Moi : Alors ma belle, pourquoi renvoie tu tes amis ? Je mis à lui parler à voix basse dans l’oreille au regard choqué des villageois effrayés. Je ne vous ferais pas de mal, je suis venu vous amener dans un endroit rempli de minerais si vous êtes prêts à m’aider pour cela.
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La bête se leva et me regarda d’un air énervé. Elle venait de se remettre de son étourdissement provoqué par le coup au crâne.
Moi : Quoi ? Tu as besoin d’une preuve ? Je ne peux rien te donner pour l’instant, mais si tu me crois pas allons plus loin et discutons, et tu verras que je te chevaucherais sans te créer de blessures.
Philipe : Te moques-tu de moi ?! Si c’était aussi simple de se débarrasser de ces bêtes nous l’aurions déjà fait. Crois-tu vraiment qu’une bête aussi dangereuse puisse, ne serais-ce que comprendre ce que tu lui dis ?!
L’Aliseyte se retourna d’un coup et regarda Philipe, prête à lui foncer dessus. L’aura meurtrière de la bête le fît reculer et tomber sur son derrière.
Moi : Restes assis le vieux et tais-toi, je hais les personnes qui sous-estiment une espèce du fait qu’elle ne soit pas humaine.
L’Aliseyte se mit à partir dans la forêt avec moi pour aller sur une plaine voisine. Le village, curieux de ce qu'il se passait les suivirent.
Philipe : Peut-il vraiment le comprendre ?
Julia : Les monstres ont toujours pu comprendre le langage humain. La seule raison pour laquelle ils sont féroces, c’est parce que les humains veulent les dominer au lieu de vivre avec eux. De plus l’insensibilité des humains par rapport à la conséquence de leurs actes sur le monde les enragent encore plus.
Moi : Prête ?
ROARRR
Après avoir hurlé, L’Aliseyte prend son envol et m’envoie des lames de minerais que j’esquives. Puis elle se met à plonger et me foncer dessus comme la première fois en m’envoyant des lames d’un telle puissance que cela en était effrayant. J’essayais de les contrer à l’aide de mes dagues, mais le nombre de dagues puissantes et son approche était dangereux. Je pris appui sur une des puissantes dagues et m’éleva dans les airs. Sa vitesse était telle qu’elle ne put ralentir assez pour changer de direction.
UNE FAILLE !
Je redescends sur le monstre de minerais, l’attrape malgré un atterrissage douloureux sur son dos de fer. Elle se met à prendre de la hauteur. On dirait une monture folle qui ne veut pas se laisser monter. Elle redescend prête à écraser son dos sur le sol. Je saute juste avant et roule sur à peu près 4 mètres. Je me relèves et la regarde au loin. Elle me fixa après avoir traîné sur une vingtaine de mètres.
Moi : Finissons-en.
Elle se mit à foncer vers moi. Je pris de l’élan avec mon bras droit, et arrivée de la bête au niveau de mon champ d’action je descends ma main sur sa tête.
Gravité LVL 1-2-3 !!!
Elle se stope la tête plaquée au sol, un nuage de poussière nous entoura. J’étais essoufflé mais elle était à l’arrêt au sol.
Moi : Tu me crois maintenant ?
Ma main qui avait tapé son visage de fer était écorchée. Mon sang coula sur l’animal et une lumière jaillit. Je ressentis une puissance s’emparer de moi et la lumière éblouissante s’éteignit.
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Moi : Qu’est-ce que c’était ?
« Un pacte. Je m’appelle Azura, enchantée de te rencontrer humain. »
Moi : de même, bon alors tu me crois maintenant ?
Azura : Oui, je te crois la chair humaine est un goût trop gluant comparé aux minerais. Ce n’est qu’un aliment pauvre. Un village n’est pas assez pour 1/10ème de notre repas. Et puis ça court partout, du coup les chasser nous donnent encore plus faim c’est interminable.
Moi : D’accord nous devons retrouver tes amis, leur aide nous sera précieuse.
Azura : Qu'as-tu prévu de faire ?
Moi : Quelques provisions pour le voyage
